Wednesday, March 29, 2006

Culture facile de tomates sur balcons


Mardi 28 mars 2006
Presque tous les ans je fais des plants de tomates pour des amis qui vivent en appartement. Ce sera encore le cas cette année. Alors j’ai pensé qu’il y aurait peut être des personnes intéressées parmi celles qui suivent ce blog. C’est une culture facile, utile, efficace et ça change de la télévision. Par contre il est impératif que la plante soit exposée au soleil sur un balcon.
Pour ce qui concerne le matériel, il faut prévoir un pot de forme haute. J’utilise les grands godets en plastique des pépiniéristes. Mais on peut utiliser un bidon coupé, un seau qu’on aura percé, enfin n’importe quoi pourvu que ça fasse au moins 30 cm de diamètre et 30 cm de haut. De plus il faudra pouvoir mettre ce pot dans une de ces caisses peu couteuses en plastique qui s’emboîtent les unes dans les autres. Et il faudra 3 tuteurs par pot pour que l’ensemble soit bien stable.
Quand le moment de la plantation sera venu, je donnerai plus de détails. Pour l'instant il faut commencer à rassembler le matériel, acheter et semer les graines ou les plantes en godets.


Les tomates que j'ai testées.

Tomates jaunes Yellow perfection
Ce sont mes préférées.
Dans ce site ventmarin .free.fr, on trouve le desciptif d'un très grand nombre de tomates, parfois avec leur photo.Extrait du site :

« Fruit jaune brillant rond de 30 à 60 grammes. En bouquet de 5 à 6 fruits. Faible dépression à l'attache pédonculaire. Absence de trace d'ombilic. 6 sépales. Variété à feuilles de pomme de terre. Grande productivité, goût délicieux. Très juteuse. Peau fine. Tendance à l'éclatement circulaire. 65 à 75 jours. Croissance indéterminée. Tuteurage nécessaire. Variété de mi saison. Très ancienne variété fixée originaire d'Angleterre »
On les trouve à l’association Kocopelli. C’est une association qui mérite d’être encouragée car elle fait un gros travail pour sauvegarder la biodiversité. Avant de s’appeler kokopeli elle s’appelait "Terre de Semences" et résidait à la Motte près de Bourbon l’Archambault dans l’allier.
On lui interdit par tous les moyens de commercialiser des graines. Un jour que j’aurai le temps je traiterai de ce sujet c'est vraiment scandaleux.
En attendant pour simplifier disons que les grands groupes céréaliers, pour sauvegarder leur situation de monopole, interdisent la commercialisation d’espèces en fixant des normes draconiennes qu’eux seuls peuvent appliquer. Ajacks.

Tomates greffées felicia « de chez Tezzier je pense »
Je les ai découvertes l'an passé. Achetées en pot entre 3 et 6 euros, leur production en pleine terre équivaut à environ trois pieds de tomates normales. Mais en qualité elles sont bien moins goûteuses que les yellow. Ajacks.

« Fruit rouge rond à couleur uniforme. Variété utilisée dans les grosses productions industrielles. Variété suivie par le réseau de criblage variétal en potagères agrobiologique. Il semble que certains jardiniers français aient réussi à déshybridifier cette variété, et des semences non hybrides sont proposées dans les échanges.

Tomates cerises
A raison de deux par pot une rouge et une jaune en forme de poire par exemple

Les symphonies de chez Vita
Je vais les tester cette année car en pleine terre elles sont très productives. Je pense que ça marchera mais je ne suis sûr de rien

La chasse aux limaces noires

Jardin: Lundi 27 mars 2006.
Tous les soirs je fais la chasse aux petites limaces noires. C’est un ennemi redoutable, qui peut détruire une raie de semis en une ou deux nuits.
Actives pendant la nuit, elles s’enterrent le matin, en utilisant souvent les galeries des lombrics.
Je mets des planches entre les semis pour les capturer. Ces planches me permettent de circuler, les pieds au sec, entre les légumes. Le matin, les limaces se glissent dessous au lieu de s’enterrer et il suffit de retourner la planche pour les ramasser. La bonne dimension de planche est d’environ 1.50m par 15/20 cm maximum.
J’évite d’utiliser de l’anti-limace car j’ai observé que les jeunes oiseaux, surtout les merles, picorent les granulés comme de la nourriture ou des grains de sable. Comme je ne sais pas si ça les tue, je mets le granulé sous les planches les rares fois que j’en utilise.
Le soleil est la pluie qui ont alterné cette semaine ont fait lever les radis et les salades.
J’ai enfin trouvé le nid de la merlette.A l'abri du vent, caché sous la gouttière, il est au sommet du chèvre feuille. Bien protégée, la couvée ne s'enrhumera pas dans ce jardin des courants d'air.
Impossible de surveiller la couvée. C'est dommage, j'aurais pu faire quelques photos.
Un bon merle a ses petits à Pâques, c'est du moins, ce qu'on disait à mon père avant ma naissance et je parie qu'ils seront nés avant.

Re-naissance

Dimanche 26 mars 2006.
Lorsque j’ai crée ce blog, il lui fallait un nom. «Les courants d’air » est le premier nom qui me soit venu à l’esprit. Pourquoi ? Je n’en sais rien. Il faudra demander à un psy.
Au départ, je ne savais pas quoi faire de ce blog, et ce n’est que plus tard, que l’idée m’est venue d’en faire le journal de bord de mes activités de jardinage.
J’ai donc commencé d’écrire ce journal le 17 mars avec « Premier travaux de l’année ». Accouchement difficile, car j’ai d’énormes difficultés pour écrire. Puis, d’autres comptes rendus ont suivi.
Je trouve cet exercice difficile, mais agréable, par contre je ne suis pas du tout satisfait de mon style d’écriture. Mais ça ne me préoccupe pas outre mesure, car si ce blog m’a fait blogger, peut être que ce journal me fera journaliste.
Aujourd’hui, je pense qu’il est devenu nécessaire de lui donner un nom qui corresponde à son contenu.
Il s’appellera « Le jardin des courants d’airs ».

Tomates, courgettes, concombres

Au jardin le jeudi 23 mars 2006
La serre est enterrée pour qu’elle soit cachée par les haies de thuyas qui entourent le jardin. Vu de l’extérieur, l’ensemble est assez discret. Sa conception est simple, c’est une fosse, de 2 m par 5 m, surmontée d’un tunnel en arceaux de PVC qui est recouvert d’un filme en polyéthylène jaune.
La Fosse profonde de 1,30 m est traversée par un couloir central et les plans de travail, à droite comme à gauche, sont à hauteur d’homme. Je peux donc travailler debout sans avoir mal au dos.
J’ouvre, en forçant un peu, la porte de la serre. A l’intérieur, l’atmosphère est douce et humide, et la lumière du dehors semble venir de nulle part. Dans cette bulle anti-stress, le calme est palpable et les travaux se font sans précipitation. Piano piano. C’est le cas aujourd’hui. Je rempli tranquillement les godets de terreau, je tasse fortement avec les doigts et j’ajuste le niveau. Pour chaque variété de plante, je range le nombre de godets désirés dans un portoir en plastique ajouré.
Tous les portoirs sont prêts, je peux commencer les semis. Tout d’abord les courgettes noires vertes maraîchère, les blanches non coureuses et une nouvelle variété Greta de chez Baumaux.
Dans chaque godet, je mets deux gaines à l’opposées l’une de l’autre. Je recouvre de terreau, je tasse légèrement et je plante une étiquette plastique avec le nom de la variété. Le portoir ajouré est mis ensuite dans un bac en plastique pour qu'il barbotte un peu dans l'eau.
Pour les concombres Marketer, je procède de la même façon. Mais pour les tomates, je modifie l'emplacement des graines en en mettant une au centre et l'autre près du bord.
Je prépare:
20 godets de mes tomates préférées, les Fandango et les Pyros de chez Clause.
4 godets de Symphonie de chez Vita. Plutôt petites, elles sont très productives mais la peau est un peu raide.
6 godets de yellow perfection jaune orangées qui sont très productives parfumées, et que ma fille adore.
10 godets de tomates cerise pour que les enfants grappillent dans le jardin.
Un essai de 2 godets de portes greffes pour faire de la graine. L’an passé, j’ai commandé des graines de portes greffe pour faire des tomates greffées. Comme cette technique est très délicate il me faudra beaucoup de pieds pour pouvoir m'exercer.
Les semis terminés, je verse 3 cm d’eau dans les bacs. Voila c'est terminé. Je reste un moment à contempler mon travail. Satisfait, je sorts de la serre pour aller semer rapidement une raie de persil plat d’Italie.
Les travaux importants sont finis et je peux attendre le 14 avril pour renouveler les semis de pleine terre.
Cette année, la lune rousse commencera le 27 avril et se terminera le 27 mai. J’attendrai donc le 28 mai pour mettre en place mes plantes en godets.

L'épinard devrait être obligatoire

Mardi 21 mars
Aujourd’hui j'ai peu de travail, mais c'est fatiguant. Je vais semer les épinards de printemps, des Vikings (Matador). Auparavant je dois récolter les mâches qui sont à cet emplacement. Les épinards de printemps poussent rapidement et ils ont tendance à monter tout aussi rapidement. C’est pourquoi je les sème en bonne lune. Comme ils occupent le terrain que très peu de temps, je les sème sur l’emplacement de la future allée qui séparera mes deux rangées de tomates. Avec ma patte folle, je ne peux pas bêcher, je vais donc piocher la terre en surface.
Me voici à pieds d’œuvre, j’ai l’impression que les épinards ont encore poussé. Je déplace mon fauteuil et je commence à cueillir la mâche. Cette année, le froid a ralenti la montée en graine mais il a aussi ralenti la croissance des salades d’hivers. J’en ai perdu un bon quart mais peu importe j’en ai suffisamment.
Et voilà, une caisse de mâche est cueillie. Je la mets à l’ombre des thuyas. Un petit coup de sarclette pour couper les quelques herbes indésirables, un petit coup de râteau et pause fauteuil.
Ce matin, vers 4h30, le merle à pris son chant de printemps c’était la première fois que je l’entendais. Le rossignol aussi mais lui c’était samedi matin vers 9 heure, ce qui est quand même très tard pour un rossignol. Généralement il chante tard le soir et très tôt le matin.
« Pousse, pousse, pousse,la vigne, la vigne, la vigne
Pousse, pousse, pousse, la vigne, la vigne, la vigne
Jamais je dormirai--- ai ».
Une année il y en avait un qui chantait faux. C’était terrible pas moyen de fermer l’oeil. Ce n'est pas qu'il chantait faux, mais il n’arrivait pas à attraper la dernière note et son chant s’étranglait en un gargouilli désagréable. J’avais mal à la gorge pour lui. Je ne pouvais pas empêcher mon oreille d’attendre avec appréhension les dernières notes douloureuses. Et toujours pas moyen de dormir. Enfin, après plusieurs mois, et sans qu'il n'ai jamais réussi à passer cette sacrée note, il a disparu. Les oiseaux du quartier qui sont tous mélomanes lui ont certainement dit d’aller voir ailleurs. Et c’est tant mieux.
Allez, il faut que je me bouge.Après plusieurs pauses fauteuil la terre est prête. Avec ma petite sarclette, je trace trois raies à 30 cm les unes des autres et je sème les graines quasiment une par une à 4/5 cm sur la ligne. Je recouvre, je tasse, j’arrose et c’est fini. Ouf.
J’enlève le tunnel plastique qui recouvre les chicorées scaroles qui ont passé l’hiver et sur cet entre fait, mon copain Bernard arrive pour emporter de la mâche.
Bonjour. Bonjour.
Il va chercher un autre fauteuil. Je vais chercher un rosé bien frais et deux verres. On s’installe pour triller la mâche. Le rosé est bon, on est bien. On rigole mais pas pour longtemps car il se met à pleuvoir. On rentre précipitamment à l’intérieur.
C’est de la bonne pluie pour les semis, mais pas pour le rosé. Enfin le plus important est fait et jeudi je ferai les semis de tomates, concombre et courgettes à l'abri sous les serres.

Salades, radis, carottes.

Lundi 20 mars
A 30 cm au sud des épinards, je prépare ma planche de carottes. La Colmar (flakkee) est une bonne variété rustique et productive qui devient assez grosse.
A l’aide de mon planchoir, je trace trois sillons, peu profonds, espacés de 12 cm. J’essaie de semer assez clair, mais comme j’ai toujours eu la main un peu lourde, je sème par-dessus, quelques radis de 18 jours, pour pouvoir plus tard éclaircir mes raies plus facilement. Je ratisse légèrement pour recouvrir les graines, puis avec une planche assez large, je tasse la terre en montant sur la planche. Je tasse mes semis systématiquement car d’une part, les graines accrochent mieux au sol et d’autre part ça empêche de les faire remonter en surface quand j'arrose.
Avant de faire une pose fauteuil, je vais chercher mes 24 plants de salades NovAppia que j’ai acheté en promo pour 3 euros et qui sont restés les pieds dans l’eau toute la nuit dans un bac. Je profite d’être assis pour trier mes paquets de graines. Tout est là et nous voilà repartis pour un tour.A 30 cm au sud des carottes, je plante mes laitues à 25 cm les une des autres. Dans la foulée, et toujours à 30 cm, je prépare ma planche de radis salades de la même façon que pour les carottes.
Dans les deux raies extérieures je sème des radis flamboyants n°4 ou 5. Dans la raie du milieu je sème très clair mon mélange de printemps n°1 qui se compose de deux parties de laitue batavia Rouge Grenobloise, d’une part de Reine des Glaces et d’une part d’Elsa. Par-dessus je sème des radis de 5 semaines (radis de Pâques). Cette raie de salades sera éclaircie progressivement de 5, 10 et 20/25 cm ce qui évitera le repiquage.
Re-pose fauteuil.
Sous le pommier dans la haie de thuyas un couple de merle à l’air de vouloir nicher. Le bec de la merlette un peu brun commence à se nuancer d'orange. Il faudra que J’aille voir ce qu’il en est.
Allez debout.Dernière planche de salades radis. Comme pour les autres semis, et à même distance, je trace trois raies.Dans la première je sème mon mélange de printemps n°1 et dans la troisième, un mélange de plusieurs variétés de salades des années précédentes. Dans la raie du milieu, je sème très clair des radis de Pâques.
En allant remplir mon arrosoir au fond du jardin, j’inspecte discrètement la haie de thuyas. Au même moment la merlette arrive et se perche sur le bidon d’eau du voisin. Elle tient dans son bec un morceau de plastique. Il est certainement biodégradable car je ne l'imagine pas pondre dans un nid qui ne soit pas écologique. Elle me voit et s’envole sans frayeur. Je continue d’inspecter sans rien trouver. Je remplis mon arrosoir et je pars finir mon travail. Il va être 11 heure, je sèmerai les épinards demains.

Premiers travaux de l'année

Vendredi 17 mars.
Comme il fait beau depuis deux jours, je vais préparer l’emplacement des premiers semis. La météo prévoit un peu de pluie dimanche et du beau temps en début de semaine. La semaine prochaine il faudra que je sème les salades, les radis, les carottes et les épinards et que je fasse mes plants de tomates, courgettes et concombres sous les serres. Avec un peu de chance on mangera des radis pour Pâques et les premiers plants de salades seront cueillis mi-mai.
Me voila dans le jardin. Cette année l’hiver a été vraiment long et gris et c’est vraiment très agréable de se retrouver dehors sous un beau ciel bleu. Le soleil réchauffe l’air encore un peu frais qui sent la verdure et l’humidité. Une mésange bleue a retrouvé son chant des beaux jours «Marguerite, tes petits, tes petits, tes petits
- Marguerite, tes petits, tes petits, tes petits ».
Je revis.
Je me penche pour examiner le carré de terre que j’ai bêché en novembre. Cette année l’hiver froid et très neigeux a bien travaillé. La terre fusée par le gel est chaude en surface. Elle file entre les doigts comme de la cendre. En enfonçant la main plus profond, je la sens humide et froide est légèrement grumeleuse, mais elle ne colle presque pas aux doigts. Elle est à point pour en égaliser la surface.
Je vais chercher un fauteuil de jardin car je ne peux pas rester très longtemps debout à cause d’une blessure à la jambe. Je vais chercher un râteau, un bigot, quelques planches pour ne pas marcher sur la terre, un cordeau pour me donner une idée du niveau de la terre et c’est parti. Premiers travaux de l'année.La terre est agréable à travailler, le bigot ne remonte quasiment aucunes mottes, la finition au râteau est impeccable. Après trois pauses fauteuil j’ai égalisé assez facilement mes 20 m2.
Je reste au soleil à regarder pousser les épinards «géants d’hivers » qui limitent la partie Nord du carré de terre. Ils sont restés en place tout l’hiver. Vigoureux et d’un vert très foncé, c’est une très bonne variété. Quelques feuilles plus claires par-ci, par-là indiquent qu’ils recommencent à pousser. Il va falloir les surveiller pour les cueillir avant qu’ils montent.

Le jardin des courants d'air

Jeudi 16 mars 2006
Ce blog sera le journal de bord de mes activités de jardinage avec des références précises concernant les variétés cultivées, les méthodes culturales, les dates de semis et de récolte etc
J’ai 9m2 de serres, 90 m2 de potager et mes règles de jardinage sont les suivantes :
1- Je ne cultive que les variétés de légumes qui ont des qualités gustatives supérieures à celles des légumes du commerce tel que: tomates, salades, mâche, épinards, bettes cardes, radis, courgettes, concombres, persil etc.Sont donc exclus les variétés de qualité équivalentes comme les poivrons, les aubergines, les poireaux
2- J’élimine les variétés qui nécessitent trop de travail et qui sont peu couteuses.
3- Les variétés trop sensibles au climat et aux maladies sont éliminées.
4- Enfin les plantes doivent pouvoir se débrouiller toutes seules quand je suis en vacances, de fin juillet à fin août.Pour cette raison, j’ai de la salade toute l’année sauf de septembre à mi-octobre les années de sécheresse
5- Le jardinage doit être un plaisir mais pas une corvée

Que mettre dans ce blog?

3 mars2006
Raconter ma vie privée ? Par définition elle est privée donc pas de journal intime ni de reportage sur ma dernière journée de pêche.
- Demander un avis sur une technique, un livre un objet ? possible, mais je préfère aller sur un forum spécialisé.
- Tchatcher sur le net, sur les grands problèmes de société ? possible, mais je préfère lire des essais de professionnels reconnus ou d’en parler autour d’une bonne table ou d’un apéro.
- Rester scotché devant un écran ? Ca m’arrive mais je préfère les loisirs actifs non virtuels avec ma famille et mes amis.
- Faire vivre un blog régulièrement ? Je jouerais le jeu mais comme Je pratique beaucoup d’activités il va me falloir bien cibler.
Pour l’instant je ne sais pas encore ce que je vais faire de ce blog. Comme parfois la fonction fait l’homme, j’espère que ce blog fera peut être de moi un blogger.
Enfin toutes les portes sont ouvertes et je n’ai pas les moyens d’éviter "les courants d’air"

Pourquoi créer ce blog?

Mercredi 29 mars
Si j’ai la chance de vieillir, il est fort probable que j’aurai de plus en plus de difficultés à m’adapter au progrès. C’est pourquoi, j’essaie d’engranger un petit «minimum de survie » qui, je l’espère, me permettra de m’adapter plus facilement aux temps futurs.